L’innovation numérique au service des besoins sociaux, sanitaires et environnementaux
Chez iQo, nous sommes convaincus que les acteurs de la tech doivent aujourd’hui aller plus loin et éviter le « good washing ». Pour avoir un réel impact sur la société, l’entreprise doit d’abord se transformer de l’intérieur pour ensuite se faire l’ambassadeur de cette initiative auprès du plus grand nombre. Afin d’accompagner ce changement, la communauté Tech For Good France a prévu prochainement le lancement du Tech For Good Score. D’ores et déjà, les acteurs de la tech peuvent étudier leurs façons de faire : au-delà de l’apport effectif de la solution finale, les étapes de conception sont tout aussi importantes pour être réellement tournées vers le bien collectif (réutilisation de matériel existant pour réduire le coût énergétique de nouvelles solutions, prise en compte de la compatibilité de nouvelles solutions avec des terminaux plus anciens pour rendre les services plus accessibles et réduire la fracture numérique). L’un des aspects essentiels de la Tech for Good est un leadership qui s’efforce de créer une culture et un environnement axés sur l’intérêt public.
La Tech for Good désigne l’utilisation de la technologie au service des 17 objectifs de développement durable définis par l’Organisation des Nations unies :
Comme l’explique Christophe Itier, Haut-commissaire à l’ESS et à l’innovation sociale, : « À la croisée des chemins entre la Tech et l’économe sociale et solidaire, cette nouvelle « Tech for good » réunit deux approches complémentaires : l’innovation numérique de la Tech, doublée du savoir-faire et de la connaissance des entreprises de l’ESS des besoins sociaux, sanitaires et environnementaux ».
En novembre 2020, à l’initiative de l’Elysée, 73 patrons mondiaux de la tech – dont ceux de Google, Microsoft, Facebook et Huawei – et aussi des grands groupes de l’économie traditionnelle -Engie, BNP Paribas…- et des startups -Uber, Doctolib, Simplon…- ont signé un appel à la “Tech for good” par le gouvernement. Cet accord vise à “tracer les grandes lignes des principes et des valeurs” pour faire d’Internet “un espace libre, ouvert et sûr” au niveau mondial.
L’écosystème français Tech for good est particulièrement dynamique sur 4 secteurs clés : l’éducation, le climat, la santé et l’inclusion.
1. L’éducation : Tech for education
Les nouvelles technologies permettent de repenser l’éducation en valorisant les apprenants, en favorisant la formation continue et l’insertion professionnelle, en luttant contre la déscolarisation et en élargissant l’accès à l’éducation grâce à :
- Des outils technologiques
- De nouveaux modes d’apprentissage
- La personnalisation des contenus
- L’apprentissage du code
Simplon, un réseau d’écoles numériques inclusives, proposent des formations qualifiante et diplômantes au digital qui permettent à des profils variés (demandeurs d’emploi, salariés en reconversion, personnes déplacées, femmes, décrocheurs en réinsertion, …) de trouver un emploi correspondant aux besoins actuels du marché.
2. La transition écologique : Tech for climate change
Au-delà de leur impact écologique avéré, les nouvelles technologies peuvent faire pencher la balance en créant un impact positif sur l’environnement, notamment grâce à :
- La production d’énergies renouvelables
- La construction de bâtiments écologiques
- La mobilité durable
- L’économie circulaire
- L’économie d’énergie
Les initiatives en faveur de l’environnement sont nombreuses. Qarnot Computing utilise la chaleur des data centers pour les transformer en radiateurs chez les particuliers, dans un contexte où le prix du chauffage est en constante augmentation.
Dans le secteur de l’éco-responsabilité, Phénix ou encore Too Good to Go sont des start-ups qui proposent aux distributeurs et industriels des solutions innovantes pour réduire leur gaspillage alimentaire et non-alimentaire, via le développement d’une plateforme de mise en relation des commerçants et des particuliers.
3. La santé : Tech for health
Lutter contre les déserts médicaux, faciliter l’accès à la santé et mieux soigner grâce au partage de la connaissance et aux avancées technologiques sont des piliers forts pour tendre vers une meilleure santé collective, notamment grâce à :
- La robotique
- La télémédecine
- La prévention
- Au partage des données
- Aux outils de collaboration entre chercheurs, patients et médecins.
Dans le secteur de la santé plusieurs acteurs ont émergé tels que Sage Bionetworks, qui met en place des pratiques de partage des données médicales pour faire progresser la santé, ou encore Voluntis qui développe des outils de thérapie digitale afin de soutenir les patients pendant leur traitement (diabète, cancers, hémophilie, etc.).
4. L’inclusion : Tech for inclusiveness
Ce sont l’ensemble des solutions permettant de faciliter l’accès à l’emploi, de favoriser la mobilité et de mettre en place des outils de travail inclusifs. C’est tendre vers une société qui offre les mêmes opportunités d’intégration à chaque individu quelle que soit leur situation, par exemple grâce à :
- la handitech (pour épauler les personnes en situation de handicap)
- la civitech (pour recréer du lien entre les instances dirigeantes et les citoyens)
- inclusivenesstech (pour réintégrer les personnes en situation d’exclusion)
Nombreux sont les entrepreneurs sociaux à œuvrer en faveur d’une meilleure inclusion sociale. Joséphine Goube incarne Techfugees, une organisation qui promeut l’utilisation de la tech pour favoriser l’inclusion et l’autonomisation des personnes déplacées. Jean-Marc Pot-devin a initié Entourage, un réseau social pour briser l’isolement des sans-abris. En s’appuyant sur le meilleur de la technologie, des milliers de changemakers luttent contre la pauvreté ou l’exclusion.
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